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Nikolaj F. Fedoseev, éminent combattant sur le terrain de l’amphorologie et des antiquités du Bosphore Cimmérien, récemment disparu, hélas, prématurément en août 2018, fournit un ouvrage fondamental pour le progrès de nos connaissances concernant les timbres englyphiques communément attribués à Héraclée du Pont[1]. Il s’agit d’un catalogue tout à fait impressionnant et, de surcroît, illustré de manière exhaustive avec d’excellentes photographies : 2809 timbres issus de 988 matrices, révélant entre autres 266 nouvelles associations de magistrats et fabricants et 63 nouveaux types. L’essentiel de la collection provient de Kytaia (509 ex.), de Panticapée (412 ex.), de Myrmèkion (407 ex.) et du site intensivement fouillé de General’skoe–Ouest[2] de la chôra du royaume du Bosphore (378 ex.). Viennent ensuite Nymphaion (187 ex.) et Porthmeion (67 ex.) ; d’autres centres de consommation sont moins bien représentés.

Dans l’introduction, après avoir dressé une histoire des recherches remontant à la fin du XVIIIsiècle et recensé surtout les contributions majeures de B.N. Grakov, I.B. Brašinskij, B.A. Vasilenko et V.I. Cekhmistrenko, F. ne s’attarde que de manière assez générale sur la chronologie. Tout en estimant que, sans être parfaite, la chronologie proposée par V.I. Kac en 2007[3] demeure fiable, F. refuse pourtant d’admettre l’existence d’un groupe de timbres de fabricants ayant précédé le timbrage à noms de magistrats (« Early Fabricants Group »)[4]. Contrairement cette fois à Yvon Garlan[5], il conteste le caractère public du timbrage à Héraclée du Pont et estime que tout essai d’en peaufiner la chronologie doit désormais reposer sur le postulat que celui-ci relevait de l’initiative des fabricants : ce qui, à mon avis, demeure hautement sujet à caution. D’autre part, il exprime son espoir que l’on pourrait un jour établir des concordances entre des événements de l’histoire politique de la cité et l’évolution de son timbrage.

Cependant, pour ne pas compliquer les choses, F. préfère présenter son catalogue d’une manière, disons, « neutre », c’est-à-dire non pas par groupes chronologiques (amenés à évoluer avec les progrès de la recherche), mais selon une classification plutôt générale : timbres avec la préposition épi ; timbres binominaux sans désignation explicite du magistrat ; timbres à un seul nom au nominatif ou au génitif ; timbres anépigraphes ; timbres à la légende non rétablie (car conservée de manière fragmentaire). Dans chaque section, les timbres sont regroupés par noms (de magistrats ou de fabricants), lesquels sont classés par ordre alphabétique, l’auteur indiquant toujours, à la suite de V.I. Kac, l’appartenance des magistrats à tel groupe ou la position chronologique relative des fabricants, ce qui constitue un avantage pour les chercheurs moins familiers des timbres amphoriques, dispensés de chercher ailleurs les références chronologiques nécessaires.

Toujours dans l’introduction, l’auteur insiste sur les principaux acquis de son catalogue. Tout comme N.A. Pavličenko[6] et M.V. Ivaščenko[7], il élimine Koas de la liste de magistrats dressée en 2007 par Kac[8]. Il se rallie aussi à la démonstration d’Ivaščenko, à la suite de laquelle il faut renoncer au magistrat‑fantôme Tu( – )[9]. Il admet, en revanche, à la suite de Kac (lequel l’avait prudemment pourvu d’un point d’interrogation dans son groupe MG[10] IVb[11]), un magistrat Suros : il le voit comme magistrat au n° 2493, mais comme fabricant aux nos 1949-1950, où Suros figure en association avec Theumé(nès). Ce dernier est sûrement un fabricant (soit Theuménès ou Théoménès I, soit son petit-fils [?] homonyme, dit Theuménès ou Théoménès II[12]) : à mon avis, les deux exemplaires, où le nom Σύρου se lit très clairement, apportent la preuve décisive qu’il faut désormais compter sur un magistrat portant ce nom.

F. identifie dans son corpus 17 nouveaux magistrats (dont quelques-uns déjà discutés par Ivaščenko) : [Apol]lod( – ) (n° 176) ; Bata(s) (n° 277 : épi Bata) ; Damotélès (n° 284 : [épi Dam]otélé(os)) ; Épikratès (n° 345 : [épi / Épikr]atous) ; Dio( – ) (n° 1092, avec le fabricant Artôndas) ; Euthyrrès (n° 357, épi Euith(urrou) [sic], avec le fabricant Apollo( – ), et 1869-1872, Euthurrè(s), avec le fabricant Saturiskos) ; Kakéôn (nos 396-397 : épi / Kakéônos, avec le fabricant Iakchos) ; Kle( – ) (nos 528-529 : épi Kle( – ), avec les fabricants Dionusios et Euphro(nios)) ; Léôn (n° 575 : [é]pi Léon(tos), avec le fabricant Mikiôn) ; Ma( – ) (nos 1221-1225, avec le fabricant Daos ; peut-être aussi n° 2391) ; Mètr[ – ] (n° 673 : [é]pi Mètr[ – ], avec le fabricant Histiaios) ; Opsilos (?) (nos 707-711 : [é]pi Opsi( – ), avec le fabricant Dionu(sios); cf. n° 1826 : Opsilo(s), avec un fabricant dont le nom n’est conservé que de manière fragmentaire) ; Pe( – ) (nos 1326‑1328, avec le fabricant Dionusios) ; Puthi( – ) (nos 744‑745 : épi Puthi( – ), avec le fabricant Manès) ; Sôstratos (nos 893-894 : épi / Sôstrato, avec le fabricant Histiaios) ; Phana( – ) (n° 1828, lu Pairi( – ) / Phana( – )) ; Philokratès (nos905‑906 : timbre figuré, épi Phi/lokra( – )).

Cette liste appelle quelques observations préliminaires. L’abréviation Bata( – ) ne réclame pas forcément un nominatif Batas, d’ailleurs peu probable : il peut s’agir de plusieurs autres noms, dont peut-être avec plus de chances, Bata(kos). La restitution [épi / Épikr]atous) demeure à mon avis sujette à caution. Dio( – ) devrait être ajouté au sous-groupe Garlan Bb et identifié au magistrat Dionusios I[13] : le magistrat en soi n’est donc pas nouveau. Toujours au groupe Bb appartient Pe( – ), dont l’association avec l’un des fabricants portant le nom de Dionusios trouve maintenant une analogie à Kostadin Tchechma (près de Debelt, en Bulgarie)[14]. Quant à Ma( – ), il devrait être ajouté au groupe Garlan B à noms de magistrats abrégés. Il faudrait attendre des confirmations pour l’équation voulue par F. entre Euthyrrès (nom, semble-t-il, nouveau)[15] que l’on lit clairement aux nos 1869-1872 et épi Euith( – ) (n° 357), car au vu de la fréquente alternance e/i sur les timbres englyphiques, cette abréviation pourrait également pointer vers un Euéth( – ), peut-être Euéth(idès) ou Euéth(iôn). La lecture épi / Kakéônos ne me semble pas assurée pour ce qui est de la première lettre du nom du magistrat, bien que je ne trouve rien de meilleur. Le nom serait nouveau, et en comptant sur la même alternance e/i, j’envisagerais prudemment une variante graphique de Κακίων, qui n’est pas attesté lui non plus, pour autant que je sache, mais plutôt plausible. Je doute ensuite qu’Opsi( – ) des nos 707-711 soit le même qu’Opsilo(s) du n° 1826, car à ce dernier endroit je lis plutôt [ – ]psil[i]o(s). Je ne connais d’ailleurs pas d’autres attestations pour le nom Opsilos : autrement dit, j’accepte le nouveau magistrat Opsi( – ), mais je pense que son nom complet devrait avoir une autre forme, peut-être Opsi(os) ou Opsi(adas). Au n° 1828, je lirais, comme beaucoup d’autres, Pairi/phana (nom d’un fabricant au génitif)[16], et non Pairi( – ) / Phana( – ) (deux noms abrégés). Enfin, je ne retrouve pas le supposé magistrat Sulias, lequel, à en croire Ivaščenko, figurerait dans cette qualité sur deux timbres de Nymphaion[17].

F. commente aussi les 12 nouveaux fabricants qu’il estime avoir pu identifier : Aisimi(dès) (nos 1429, Aisi( – ), et 1585‑1589, Aisimi( – )) ; André(as) (n° 989) ; Astubios (n° 833) ; Daroménès (nos 358-362) ; Hermaios (n° 1359) ; Thèraios (nos 100-101 et 2352‑2355) ; Kokkos (nos 1625-1627, avec le magistrat Lusithéos) ; Mikkos (nos 1720-1721, avec les magistrats Héraklei(das) et Lusithéos, et 2398, Miko( – )) ; Nisôn (nos 213-214) ; Paian (nos 109-118, avec le magistrat Alkétas, et 309, avec le magistrat Deinomachos) ; Paséas (nos 332-334, avec le magistrat Dionusios II ; 353, avec le magistrat Eugét(iôn); 722-723, avec le magistrat Pau(sanias) ; 881, avec le magistrat Stuphôn) ; Pisanos (nos 1846-1849, avec le magistrat Lukôn II).

Ici aussi, quelques retouches s’imposent. Il convient, tout d’abord, d’éliminer le supposé Paséas. En fait, tous les numéros de catalogue invoqués par F. révèlent l’abréviation Paséa( – ) ; mieux encore, le n° 353 est parfaitement identique au n° 209E de Kostadin Tchechma, où un exemplaire apparenté (210E) a permis de comprendre que Paséa( – ) n’est que l’abréviation de Paséa(das), variante graphique de Pasiadas, un fabricant déjà connu. Plusieurs autres fabricants de cette liste sont maintenant confirmés par les trouvailles de Kostadin Tchechma : Thèraios des nos 2352‑2355 est le même que celui catalogué sous le n° 114C du site bulgare ; Paian du n° 309 figure avec le même magistrat Deinomachos au n° 146D de Kostadin Tchechma (ajouter sur le même site, n° 208E, une association avec Eugeitiôn). Pour Pisanos avec Lukôn II (nos 1846-1849), voir toujours à Kostadin Tchechma, n° 243E. Nisôn me semble suspect comme nom. Il est vrai que la photo autorise la lecture de F. : mais ne faudrait-il pas corriger en Νί<κ>ωνος (fabricant connu), en assumant une erreur de gravure ? Cela n’aurait rien de surprenant, car de telles erreurs se trouvent à foison ; de plus le magistrat qui date le timbre « Nisôn » est Aristoklès, dont l’association avec Nikôn est connue par ailleurs. Enfin, pour ce qui est d’Astubios, je trouve que la lecture n’est pas tout à fait assurée : si j’ai tort, ce nom serait, je pense, tout à fait nouveau.

Ajoutons enfin que l’ouvrage de F. contient des index détaillés, où l’on trouve toutes les formes des diverses abréviations sous lesquelles tel nom figure sur tel timbre, et un bref résumé en anglais. Sachons gré à ce grand spécialiste des timbres amphoriques d’avoir mis à notre disposition un corpus d’une telle richesse et si savamment présenté[18].

Alexandru Avram, Le Mans Université

Publié dans le fascicule 1 tome 121,  2019, p. 234-238

[1]. À défaut de disposer de la preuve décisive qui devrait être apportée par la découverte d’ateliers amphoriques à Héraclée du Pont ou dans ses environs, cette attribution n’est pas démontrable en bonne et due forme, il est vrai. Elle est pour autant à mon avis assurée par une série de critères archéologiques (diffusion éminemment pontique des spécimens de ce genre), linguistiques (forme dorienne des noms) et onomastiques (plusieurs concordances entre les noms figurant sur les timbres et ceux révélés par les inscriptions sur pierre d’Héraclée, ce qui vaut aussi pour des noms plutôt rares, voire quasiment locaux). – Ce compte rendu reprend, en la développant et en la pourvoyant de plusieurs renvois bibliographiques, la notice que j’ai préparée à propos du présent ouvrage pour le Bulletin amphorique (à paraître dans la REG sous la direction de Nathan Badoud ; dans ce qui suit, BA). Toutes les dates qui suivent seront à comprendre comme étant a.C.

[2]. Voir, pour les trouvailles amphoriques de ce site qui semble avoir été un centre administratif au sein du royaume du Bosphore, G.A. Lomtadze, Keramičeskaja tara iz raskopok poselenij IV – pervoj treti III v. do n.ė « carskoj khory » Evropejskogo Bospora [L’emballage céramique des fouilles des établissements du IVe et du premier tiers du IIIe a.C. de la « chôra royale » du Bosphore européen], Moscou 2015. Voir aussi, pour un ensemble fort intéressant de tuiles bosporanes, A.V. Koval’čuk et A.A. Maslennikov, « Der keramische Fundkomplex aus der Siedlung “General’skoe-Zapadnoe” (Grabungsabschnitt südwestliche Böschung) » dans N. Povalahev, V. Kuznetsov éds, Phanagoreia, Kimmerischer Bosporos, Göttingen 2011, p. 155‑172 (cf. A. Avram, Bulletin épigraphique 2015, n° 541 ; version en russe dans Drevnosti Bospora [Antiquités du Bosphore] 9, 2006, p. 198‑227 [A. Avram, Bulletin épigraphique 2009, n° 377] ; cf. N.F. Fedoseev, « De nouveau sur les timbres bosporans » (en russe), Problemy istorii, filologii, kul’tury [Problèmes d’histoire, de philologie et de culture] Magnitogorsk 2016, 2, p. 247-259.

[3]. V.I. Kac, Grečeskie keramičeskie klejma ėpokhi klassiki i ėllinizma [Timbres amphoriques grecs d’époque classique et hellénistique], Simferopol’-Kerč 2007, p. 232-249.

[4]. C’est l’idée introduite par V.I. Kac, « A New Chronology for the Ceramic Stamps of Herakleia Pontike » dans P. Guldager Bilde, J. Munk Højte, V.F. Stolba éds, The Cauldron of Ariantas. Studies presented to A.N. Ščeglov on the occasion of his 70th birthday, Aarhus 2003, p. 261‑278 (cf. BA 2007, n° 132), reprise ensuite dans son livre cité à la note précédente. Pour Y. Garlan, « Une période d’“anarchie” dans le timbrage amphorique héracléote ? », Antičnyj mir i arkheologija [Le monde antique et l’archéologie], Saratov 17, 2015, p. 365‑371, il s’agirait par contre d’une période faisant suite de près au début du timbrage héracléote (ca. 400), pendant laquelle, pour des raisons qui nous échappent, le magistrat annuel responsable dans ce domaine faisait défaut, ce qui aurait entraîné l’apparition d’une série de timbres portant uniquement le nom du fabricant pendant une ou plusieurs années, pas forcément consécutives. Réponse de V.I. Kac, « Le groupe des fabricants anciens des timbres d’Héraclée du Pont : mythe ou réalité ? » (en russe), dans la même revue, p. 372‑389, qui maintient son « groupe de fabricants » ayant précédé, vers la fin du Vsiècle, le timbrage à noms de magistrats.

[5]. Y. Garlan, op. cit.

[6]. N.A. Pavličenko, « Un magistrat Koas ? » (en russe) dans Bosporskij fenomen: problemy khronologii i datirovki pamjatnikov [Le phénomène bosporan : problèmes de chronologie et de datation des monuments], Saint-Pétersbourg 2009, p. 286‑291 ; Ead., « Nouveaux magistrats héracléotes » (en russe) dans Bosporskij fenomen: problemy khronologii i datirovki pamjatnikov [Le phénomène bosporan : problèmes de chronologie et de datation des monuments], Saint-Pétersbourg 2011, p. 655-656 ; Ead., « Magistrate Ceramic Stamping in Herakleia Pontike: New Hypotheses and Discrepancies » dans L. Buzoianu, P. Dupont, V. Lungu éds, PATABS III. Production and Trade of Amphorae in the Black Sea / Production et commerce amphoriques en mer Noire, Actes de la Table Ronde internationale de Constanţa (6-10 octobre 2009), Suppl. II, Constanţa 2013, p. 341-342.

[7]. M.V. Ivaščenko, « Précision sur la liste des noms des magistrats contrôleurs de la production amphorique à Héraclée du Pont » (en russe), Antiquitas Iuventae, Saratov 8-9, 2014, p. 188, n° 2.

[8]. V.I. Kac, op. cit. n. 3, p. 429, tableau 2, n° 7.

[9]. M.V. Ivaščenko, op. cit., p. 190-191, n° 5. Sur un timbre à la légende ΠΟΝΤΙ⎟ΚΟΣΤΥ, I. rejette la lecture Ποντι⎟κός. Τυ( – ) (Kac) et en propose à juste titre Ποντι⎟κο̄. (gén.) Στυ( – ). L’on reconnaît donc le bien connu magistrat Stu(phôn) (MG IIb [= sous-groupe Bc de Y. Garlan]).

[10]. M(agistrates) G(roup) dans son article de 2004 cité supra, n. 4.

[11]. V.I. Kac, op. cit. n. 3, p. 430, tableau 5, n° 18.

[12]. Voir, à ce propos, Y. Garlan, « Les patronymes de fabricants dans le timbrage amphorique héracléote », Ancient West & East 15, 2016, p. 71-78.

[13]. Voir, récemment et, en quelque sorte, concurremment, pour la chronologie et les exemples qui suivent, P. Balabanov, Y. Garlan, A. Avram, Les timbres amphoriques grecs d’Héraclée Pontique et de quelques autres centres de production recueillis dans l’établissement de Kostadin Tchechma près de Debelt (Bulgarie) (première moitié du IVe siècle av. J.-C.), Suppl. IV, Constanţa 2016. Les groupes et sous-groupes sont ici désignés d’après Garlan, auteur du chapitre de cet ouvrage consacré à la chronologie des timbres.

[14]. Ibid., cat. n° 50Bb.

[15]. Cf. M.V. Ivaščenko, op. cit., p. 191, n° 2, qui identifie ce nom de magistrat sur deux timbres figurant dans le manuscrit des IOSPE III, nos 945 et 1195, associé respectivement aux fabricants Malakôn et Saturiskos.

[16]. Voir aussi V. Lungu, « Amfore ştampilate din nordul Dobrogei [Timbres amphoriques du nord de la Dobroudja] », Pontica 27, 1994, 147, n° 62, timbre de Mihai Bravu.

[17]. M.V. Ivaščenko, op. cit., p. 192, n° 4 : Sulias, associé respectivement aux fabricants Dionusios et Phidi[ – – ].

[18]. Voir aussi N.F. Fedoseev, « Notes sur le classement chronologique des timbres héracléotes » (en russe) dans Bospor Kimmerijskij i Pont v period antičnosti i srednevekov’ja. Aktual’nye problemy arkheologii [Le Bosphore cimmérien et le Pont dans l’Antiquité et au Moyen Âge. Problèmes actuels de l’archéologie], Kerč 2014, p. 410-416, où l’auteur dresse, en vue de son livre, un bref bilan de l’histoire des recherches dans ce domaine, en insistant sur la contribution de V.I. Kac de 2007 et sur la typologie proposée par O.V. Fateev, « Une nouvelle typologie des timbres d’Héraclée du Pont » (en russe) dans Starožitnostï stepovogo Pričernomor’ja i Krimy [Antiquités de la région de steppe du nord de la mer Noire et de Crimée] Zaporož’e 15, 2009, p. 190-193 (cf. BA 2012, n° 120).